NAO Salaires 2019 La lutte n’est pas terminée
Issoire, le 11 Février 2019
Réuni-e-s en info grève les 07 et 09 Février les salarié-e-s des équipes de semaine et de WE ont pris la décision de suspendre le conflit sur les salaires engagé depuis le 13 Décembre 2018.
C’est le choix de celles et ceux qui depuis deux mois se mobilisent contre une politique salariale inacceptable sur le salaire de base, dans une usine qui va battre tous les records.
Nous nous étions engagés dans ce long conflit à réunir, écouter et respecter le choix du personnel. Nous tenons nos engagements et respecterons cette décision.
C’est une simple trêve pour nos dirigeants car la bataille pour l’augmentation de nos salaires n’est pas terminée. Elle durera durant toute l’année 2019 et jusqu’aux prochaines négociations.
Après les grèves, place aux actions coups de poings que nous saurons mettre en place à des moments clés pour empêcher notre encadrement de s’organiser.
Nous félicitons les salarié-e-s qui encore plus nombreux que l’année dernière, se sont opposé-e-s aux propositions de principe et irrecevables de la direction.
Nous nous réjouissons de l’UNITE SYNDICALE qui fait qu’aujourd’hui, aucune organisation syndicale n’a signé l’accord d’augmentation des salaires pour l’année 2019 et le procès-verbal de désaccord, c’est une première. Cette position unitaire confirme que l’ensemble des organisations syndicales s’oppose à la politique de la direction qui ne respecte pas le personnel et les efforts de celui-ci. Cette politique qui fait que depuis 2013, ce sont toujours les plus petits qui touchent des miettes.
Nous n’applaudirons pas les salariés non-grévistes de semaine qui sont venus faire des heures supplémentaires le WE, et les salariés non-grévistes de WE qui sont venus faire des heures complémentaires en semaine : C’est inadmissible et irrespectueux pour celles et ceux qui se battent pour obtenir plus, pour toutes et tous. S’il est important pour nous que les non-grévistes soient respectés, la réciproque doit rester vraie.
Quant aux casseurs de GREVE – notre encadrement – qui prend les manettes seulement au moment des grèves (pour certains des ANCIENS OUVRIERS QUI AVANT VOULAIENT TOUT CASSER), nous saurons le leur rappeler, quand ils nous refuseront des congés par manque de personnel.
La palme d’or revient aussi à nos chefs de services grassement payés, pour passer leurs journées à se promener d’un vestiaire à l’autre, mettre nos tracts à la poubelle et nous cracher dessus.